Un carnet de bord
jeudi 3 mai 2012
ça m’agace.
Depuis des années, avec beaucoup d’acharnement et de convictions, des producteurs ont travaillé pour que la culture biologique préserve notre planète, notre santé, et pour ce qui me concerne, ont préservé le vrai goût des aliments
En effet, la quête du produit goûteux (bio ou non d’ailleurs) est la première démarche de l’homme en blanc.
Et, bien évidement comme à chaque fois qu’une idée progresse dans la population, elle génère ce que dans un certain milieu, on apelle des parts de marché.
Donc comme le bio (malgré des campagnes de désinformation) progresse, les achats progressent !
donc, tout le monde s’y met, au Bio ; seulement voilà : entre les convaincus et les marchands, la vision du monde n’est pas la même ; les marchands ont des agents de communication et des techniciens de marketing qui ont inventé l’approvisionnement de proximité-.
La presse, bon enfant, se fait le relai de ce nouveau concept. (Aujourd’hui, « les convictions, c’est ringard : le concept ça c’est moderne »)
et donc nous voyons fleurir moult articles vantant la démarche citoyenne et "presque bio" de l’achat de proximité.
ça m’agace !!!!!!